lundi 25 janvier 2016

La lutte des grandes figures engagées contre le racisme.




Nelson Mandela



Nelson Mandela fait lui aussi partie des figures encrées dans l’histoire en effet il a lutté contre l’apartheid, en Afrique du sud. il a été ensuite emprisonné pour avoir lutté contre la domination de la minorité blanche pendant 27 ans. après sa sortie il eu sa revanche en étant élu président entre 1994 et 1999. Grâce à toutes ces grandes figures la vie en société des personnes de couleur noire a changée considérablement durant ces années là.
C’est pourquoi nous nous demanderons si les grandes figures engagées contre le racisme ont-elles encore un impact aujourd’hui ?
Nous nous demanderons d’abord si la lutte contre le racisme des 60 est encore présente dans le milieu scolaire aujourd’hui. Puis nous nous intéresserons à la diffusion dans les médias.

Rosa Parks


Au XXe siècle beaucoup de personnes noires devenues des grandes figures par la suite ont lutées contre cette discrimination, nous prendrons comme exemple Rosa Parks qui a transgressée les règles en refusant de céder sa place à un blanc dans un bus le 1er décembre 1955, elle est alors arrêtée.
Elle est devenue une figure emblématique de la lutte contre la ségrégation raciale aux États-Unis après l’incident de l’autobus, en refusant de céder sa place à un passager blanc, ce qui lui vaut le surnom de « mère du mouvement des droits civiques » de la part du Congrès américain. Rosa Parks a lutté contre la ségrégation raciale avec Martin Luther King. 

Martin Luther King


Par la suite une autre grande figure fait sont apparition Martin Luther King qui lui même boycotte cette compagnie de bus. Pour ce pasteur cet événement est l’élément déclencheur qui le conduira à lutter pacifiquement contre la ségrégation raciale aux États-Unis. Il prononce un discours qui le rendra célèbre le 28 août 1963 devant le Lincoln Mémorial à Washington durant la marche pour l’emploi et la liberté : « I have a dream ». Il mènera encore plusieurs actions dans sa vie jusqu’à son assassinat en 1968 .

samedi 23 janvier 2016

Le racisme anti-noir en Tunisie

«Le racisme contre les Noirs en Tunisie a toujours existé»



Certainement. Il y a toujours eu des violences, seulement, elles n’ont pas été médiatisées. Avant, sous la dictature, on ne pouvait pas publier des choses comme ça, pour le public. Depuis la révolution, il y a une certaine liberté de dire les choses comme on le sent. Donc ça devient visible. 
Avant la révolution, on ne pouvait pas lire un article dans un journal qui parle d'agression de personnes d'Afrique subsaharienne en Tunisie. Maintenant, il  y a des gens qui disent : « Ah bon ? Il y a des trucs qui se passent, comme ça, en Tunisie ? »
Le racisme en Tunisie contre les Noirs, que ce soient les Noirs d’Afrique subsaharienne  ou que ce soient les Noirs tunisiens, a toujours existé. Sauf qu’avant, c’était plutôt un sujet tabou. On ne pouvait pas dire qu’il y avait du racisme.
Comment ça se manifeste, la discrimination et le racisme ? Qu’est-ce qu’on vous rapporte le plus comme faits ?
C’est surtout dans les mots, dans les gestes, dans les grimaces, dans les expressions de visages, quand on rencontre un Noir ou un étranger d’Afrique subsaharienne. Est-ce que vous savez comment on appelle le Noir en Tunisie ?
Il y a un mot spécifique donc ?
On dit WassifWassif, c'est-à-dire « esclave ». C’était un statut avant l’abolition de l’esclavage.(...) Mais maintenant, ce mot est collé à la couleur noire.
Et c’est un mot que l’on entend souvent ?
C’est un mot qui est devenu un mot courant, qu’on utilise pour désigner la couleur noire, alors que ce n’est pas la couleur, en fait !
Il faut dire aussi que s’il y a des pauvres en Tunisie, les plus pauvres sont les Noirs ! Il y a l’abolition de l’esclavage en Tunisie depuis 1846, mais les Noirs n’ont pas réussi à monter dans l’échelle économique en Tunisie. Ils sont toujours restés parmi les catégories défavorisées.
L’accès au travail est difficile ?
Oui, et c’est normal que ce soit très difficile parce qu'en fait, ils n’ont pas réussi à faire des études. Ils ne peuvent pas accéder à des postes de haut niveau ! C’est assez récent, la présence des Noirs dans les universités tunisiennes.
Votre association lutte notamment contre une certaine mention sur des actes de naissance. De quoi s’agit-il ?
Les actes de naissance des gens qui habitent Djerba, connue pour sa concentration d'habitants noirs, majoritairement descendants d'esclaves, portent encore la mention
« esclaves affranchis ».